Renforcement de la réglementation avec l'expertise en intelligence artificielle : un défi financier
TL;DR : l'écart salarial entre le secteur public et le privé dans le domaine de l'IA
- Les régulateurs sont à la traîne face à l'avancée rapide de l'IA.
- Les salaires proposés par les régulateurs sont bien inférieurs à ceux du secteur privé.
- Les experts en IA sont essentiels pour aider les régulateurs à comprendre et à contrôler cette technologie.
- La fuite des cerveaux vers le secteur privé est une réalité préoccupante.
Les régulateurs ont-ils besoin d'expertise en IA ?
Les régulateurs ont été surpris par le développement rapide de l'IA.
Les entreprises se sont précipitées pour développer et lancer des modèles de plus en plus puissants.
Les législateurs et les régulateurs du monde entier cherchent à rattraper et à contrôler le développement de l'IA.
Les régulateurs peuvent-ils se permettre d'embaucher des experts en IA ?
Les régulateurs du monde entier cherchent à embaucher des experts en IA.
Certaines offres d'emploi proposent des salaires qui semblent dérisoires dans le contexte actuel de l'IA.
Quels sont les salaires proposés par l'Office européen de l'IA et le gouvernement britannique ?
L'Office européen de l'IA a listé des postes vacants ce mois-ci pour des spécialistes de la technologie en IA avec un salaire annuel à partir de 47 320 €.
Le gouvernement britannique propose un salaire de 64 660 £ (environ 76 000 €) par an pour le poste de chef du rapport international sur la sécurité de l'IA.
Comment ces salaires se comparent-ils à ceux de l'industrie ?
Les salaires proposés par les régulateurs sont nettement inférieurs à ceux offerts dans l'industrie.
La rémunération médiane totale pour les travailleurs d'OpenAI est de 560 000 $ (environ 480 000 €).
La rémunération médiane chez le rival d'OpenAI, Anthropic, est de 212 500 $ (environ 180 000 €).
Quel est l'impact de cette différence de salaires ?
Il y a une fuite des cerveaux dans tous les gouvernements du monde.
La concurrence entre les entreprises privées peut également creuser davantage l'écart entre le secteur privé et le secteur public.
Comment les régulateurs peuvent-ils attirer des talents en IA ?
Les régulateurs doivent offrir un salaire décent pour attirer des talents en IA.
Les organisations du secteur public peuvent offrir des avantages non monétaires uniques aux candidats.
Cibler les jeunes diplômés pourrait également aider à attirer des candidats plus expérimentés prêts à faire des compromis sur le salaire pour des principes.
Quelles sont les perspectives pour l'avenir ?
Certains pensent que les gouvernements vont finir par avoir un personnel de mauvaise qualité.
La fuite des cerveaux vers le secteur privé risque de se poursuivre.
Pour en savoir plus sur cette problématique, je vous invite à consulter l'article de Wired, qui traite de la difficulté des régulateurs à acquérir l'expertise en IA nécessaire, disponible ici.