Facebook and Instagram flooded with anti-abortion misinformation ads.
TL;DR : La désinformation anti-avortement sur les réseaux sociaux
- 187 publicités anti-avortement identifiées entre 2019 et 2024
- Des publicités vues jusqu'à 8,8 millions de fois
- Groupes étrangers comme Americans United for Life impliqués
- Contenus trompeurs sur la sécurité de la pilule abortive
- Meta autorise les publicités mais impose des règles
- Impact étendu de la désinformation sur la santé reproductive
- Les réseaux sociaux, un outil pour les groupes de droite
- Difficultés pour les prestataires de santé légitimes
- Solutions proposées pour améliorer la surveillance du contenu
Quelle est l'ampleur de la désinformation anti-avortement sur Facebook et Instagram ?
Entre 2019 et 2024, des chercheurs ont identifié 187 publicités anti-avortement au Ghana et au Mexique.
Ces publicités ont été diffusées massivement, avec un nombre de vues atteignant jusqu'à 8,8 millions de fois sur les plateformes de Meta, soulignant l'ampleur du phénomène.
Qui est derrière ces publicités anti-avortement ?
Des groupes anti-avortement étrangers, tels que Americans United for Life et Tree of Life Ministries, sont liés à ces publicités.
Il est particulièrement préoccupant de constater que certaines publicités provenant de groupes non originaires du pays cible ont été vues jusqu'à 4,2 millions de fois.
Quel type de contenu ces publicités véhiculent-elles ?
Les sites web comme Americans United for Life dépeignent l'avortement comme une "affaire" hautement risquée pour les femmes.
En outre, ces publicités suggèrent faussement que la pilule abortive est dangereuse, bien qu'elle soit reconnue comme sûre par les autorités sanitaires.
Comment Meta (Facebook et Instagram) gère-t-elle ces publicités ?
Meta autorise les publicités et les discussions concernant les services de santé, à condition qu'elles adhèrent à ses règles.
Les publicités relatives à la santé reproductive ne peuvent cibler que les personnes âgées de plus de 18 ans.
Quel est l'impact de la désinformation sur la santé reproductive ?
Dans les pays concernés, Facebook est une source d'information essentielle, souvent accessible gratuitement grâce à des partenariats avec des opérateurs télécoms.
La désinformation peut donc avoir un impact considérable sur la santé reproductive, surtout dans les régions où le taux de mortalité maternelle est élevé.
Comment les groupes de droite utilisent-ils les réseaux sociaux pour promouvoir leur message anti-avortement ?
En 2022, le groupe d'extrême droite espagnol CitizenGo a mené une campagne de désinformation sur Twitter.
Amnesty International a mis en lumière que les réseaux sociaux sont un canal privilégié pour la diffusion des messages anti-avortement par ces groupes.
Quelles difficultés rencontrent les prestataires de santé légitimes pour faire approuver leurs publicités ?
Les annonces promouvant des dépistages du cancer du col de l'utérus et de sensibilisation au cancer du sein ont, parfois, été rejetées.
Des comptes locaux de l'organisation MSI Reproductive Choices ont été restreints, les empêchant de diffuser d'autres publicités.
Quelles sont les solutions possibles pour améliorer la situation ?
Glenn Ellingson, un ancien employé de Meta, propose un investissement accru dans le personnel humain pour examiner et signaler le contenu inapproprié.
Cela pourrait aider à mieux réguler les publicités et à limiter la diffusion de fausses informations.
Pour approfondir ces informations, vous pouvez consulter l'article original sur Wired.com, qui détaille davantage le sujet de la désinformation anti-avortement sur Facebook et Instagram.