Un acteur de 'House of the Dragon' a créé un jeu vidéo pour honorer son défunt père.
TL;DR : abubakar salim, du deuil à la création d'un jeu vidéo
- Abubakar Salim, acteur de "House of the Dragon", a créé un jeu vidéo pour faire le deuil de son père.
- "Tales of Kenzera: Zau" est le jeu qui reflète son parcours émotionnel.
- Le jeu vidéo comme moyen d'expression du deuil et de guérison personnelle.
Comment un acteur de "House of the Dragon" a-t-il utilisé le jeu vidéo pour faire le deuil de son père ?
Abubakar Salim, connu pour ses rôles dans "Raised by Wolves" et "House of the Dragon", a trouvé dans la création vidéoludique un exutoire pour son deuil. Il y a dix ans, la perte de son père a laissé un vide immense, le conduisant à chercher une manière de canaliser ses émotions.
La réponse est venue sous la forme d'un jeu vidéo, un projet qui lui a permis de tisser un lien entre son vécu personnel et une création artistique.
Quel est le jeu vidéo créé par Abubakar Salim et quelle est son histoire ?
À la tête de Surgent Studios, Abubakar Salim endosse les rôles de PDG et directeur créatif. "Tales of Kenzera: Zau", son jeu vidéo, est prévu pour le 23 avril.
L'intrigue se concentre sur Zau, un jeune chaman qui, désespéré de ressusciter son père, conclut un pacte avec le dieu de la mort. En échange de la vie de son père, il doit capturer trois grands esprits. Ce récit s'inspire directement des étapes du deuil, en particulier le marchandage.
Comment les jeux vidéo peuvent-ils représenter le deuil ?
Les jeux tels que "Gris" et "What Remains of Edith Finch" ont déjà exploré le deuil à travers leurs mécaniques de jeu. Dans "Tales of Kenzera: Zau", Zau s'accorde des moments de pause pour verbaliser ses sentiments, une représentation ludique de la nécessité de prendre du recul pour réfléchir. La santé mentale du personnage se restaure en offrant cet espace à la contemplation.
En quoi l'environnement du jeu reflète-t-il le voyage à travers l'angoisse ?
Chaque environnement, ou biome, du jeu symbolise une étape du parcours émotionnel lié à l'angoisse. Les Woodlands, par exemple, posent des questions existentielles sur la mémoire et l'oubli.
Quelles sont les influences culturelles et personnelles derrière "Tales of Kenzera: Zau" ?
Les récits du père d'Abubakar Salim et la culture Bantu ont été des sources d'inspiration majeures pour le jeu. À travers cette œuvre, le public pourrait découvrir la culture de l'Afrique australe, tout comme d'autres jeux ont permis d'explorer les mythologies nordique et grecque.
Comment le combat dans "Tales of Kenzera: Zau" est-il unique et qu'apporte-t-il au thème du deuil ?
Le système de combat s'inspire du Dambe, une forme de boxe traditionnelle nigériane. Zau utilise des masques solaires et lunaires pour changer de style de combat, symbolisant la dualité entre la vie et la mort. Ces masques rendent hommage aux différentes manières dont les cultures abordent la mort, souvent vue comme un passage vers une nouvelle existence.
Qu'a appris Abubakar Salim au cours du développement du jeu et comment cela l'a-t-il aidé à guérir ?
Durant le développement de "Tales of Kenzera: Zau", Salim s'est interrogé sur ce qu'il serait prêt à sacrifier pour retrouver son père. Ce processus créatif lui a permis de prendre conscience des sacrifices en jeu et de trouver une forme de guérison. Alors que la sortie du jeu approche, il se sent presque guéri et reconnaît avoir appris énormément sur lui-même.
Pour en savoir plus sur cette histoire touchante, consultez l'article original sur Wired.